mercredi 17 février 2016

Coupe: La révolte continue, les supporters de Maccabi Tel Aviv ne vont pas supporter leur équipe pendant une mi-temps

Situation de crise: le public "jaune" devrait même envoyer à la direction du club un formulaire de réclamations.

Comment cela se terminera?
Maccabi Tel Aviv pour la 43ème fois ou Maccabi Ashdod pour la première? Les deux équipes vont s'affronter, face à face, afin d'avoir le privilège de brandir la fameuse coupe d'Israël. Les "jaunes" ont pour obligation de remporter ce titre comme jamais auparavant. La coupe permettra un peu de faire oublier cette catastrophique saison, et de calmer le mécontentement du public. Sharaf et ses gars, en provenance du sud, vont tout faire, par contre, pour l'emporter une troisième fois contre Tel Aviv, cette année, et rentrer dans l'histoire.

Seulement, au sein de Maccabi, on doit aussi affronter la foudre en dehors du terrain. Après leurs cris et les pancartes exposées lors de la demie face à Ness Tsiona, les supporters devraient aller encore plus loin, dans leur révolte contre la direction du club, qui a l'intention d'augmenter le prix des abonnements pour la saison prochaine. Ils envisagent tout simplement de ne pas encourager leur équipe pendant toute une mi-temps. De nouvelles pancartes, avec des messages plus incisifs, devraient êtres déployées, et un formulaire de recommandations va être délivré à la direction du club.

À titre de rappel, Shimon Mizrahi a déclaré après le match contre Ness Tsiona: "Cette révolte n'a pas lieu d'être. Pardonnez-moi l'expression, mais elle a été déclenchée par des gens qui n'y connaissent rien. Quelqu'un leur a dit qu'on allait augmenter les prix? Pas du tout! Ont-ils calculé combien leur coûte un match? Ont-ils comparé les prix des billets avec ceux des autres sports? Savent-ils que le prix d'un match n'est que de 30 shekels? Aucun d'entre eux n'a pensé à cela".

Et ce dernier d'ajouter: "C'est tout simplement un manque de politesse. Avec tout le respect, ce club n'est pas dirigé par les supporters. S'ils ne sont pas d'accord sur quelque sujet que ce soit, la porte sera toujours ouverte au dialogue, mais pas à la révolte".

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