Lors de la conférence sur les media et le sport à l'IDC de Herzliya, l'un des propriétaires de Maccabi Tel Aviv a fait quelques révélations sur la santé économique des clubs bleus et blancs. Eyal Chomsky, Hapoel Jerusalem, dresse un triste bilan: "Nous sommes une ville pauvre. Il est difficile de faire venir des hommes d'affaire".
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| Daniel Federman à l'IDC |
"Lorsque l'académie rencontre le sport" est le titre donné à la conférence qui se déroule aujourd'hui (Mardi 10 Mars 2015) à l'IDC et qui est parrainée par la mairie d'Hertzliya et la chaîne sportive sport5. L'objectif de cet évènement est de traiter, sur tous les aspects, de la relation qui existe entre le monde des media et le sport.
L'un des aspects développés est celui de la question économique, et pour en parler, ont été conviés au débat, les propriétaires des deux plus importants clubs de basket-ball du pays. Dany Ferderman pour Maccabi Tel Aviv et Eyal Chomsky pour Hapoel Jerusalem.
Chomsky, représentant des rouges, n'a pas caché un certain complexe d'infériorité: "Jerusalem est une ville pauvre. Les hommes d'affaire ne veulent pas s'en approcher et y investir, ils préfèrent Tel Aviv. Si je parviens à vendre des billets de match 25% moins chers que ceux de Tel Aviv, alors je peux m'estimer heureux. La population de Jerusalem, dans sa globalité, n'a pas le pouvoir d'achat de celle de la ville côtière".
Dany Federman, un des propriétaires de Maccabi, a lui aussi tenu à signaler que la situation économique de son club ne semblait pas aussi bonne qui le paraissait: "Chaque année, nous subissons des pertes entre 8 et 10 millions de shekels".
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